C’est devenu une routine, à Thiès, chaque matin plus d’un millier de vélos taxis jakarta sillonnent la région à la recherche de clients. Faute d’emploi, les jeunes thiessois ont fait un rush extraordinaire vers ces engins de la mort.
Le dommage est que, ce sont des investisseurs tapis dans l’ombre qui octroient ces moyens de subsistance très dangereux et poussent ces jeunes à braver la mort.
Mandiaye Dione, traînant des séquelles encore fraîche sur ces jambes à cause d’un accident explique: « les motos Jakarta Sont très dangereuses, le jour de mon accident, j’ai cru que j’allais mourir. Le conducteur de la moto avait fait une mauvaise manoeuvre en dépassant un camion sur le côté droit, au terme du dépassement, nous étions face à une voiture sept places. le choc était inévitable. » renseigne t-il.
Puis poursuivant, » je lance un appel à l’endroit des autorités locales compétentes pour une régulation de ce secteur, car l’avènement des Jakarta est un véritable fléau. S’ils n’engendrent pas la mort, ce sont des blessés graves qu’ils occasionnent lors des accidents. »
Aissatou Diarisso abonde dans le même sens : « je l’emprunte pour aller à l’école chaque jour mais j’ai peur. Ils font des excès de vitesse et ne respectent même pas le code de la route. »
En rase campagne tout comme en pleine agglomération, les moto-taxis percutent et tuent des riverains plein de vie, les arrachant à l’affection de leur famille.
En février 2017, les statistiques ont montré que 95% des accidents étaient dus aux motos Jakarta selon l’adjoint au commandant du corps urbain de Thiès, Mandiaye Ndiaye.
Mouhamed Diop