Les Egyptiens ont commencé à voter lundi 26 mars pour un scrutin présidentiel de trois jours. Le président sortant Abdel Fattah al-Sissi se présente pour un second mandat face à un seul adversaire, Moussa Mostafa Moussa, qui est loin d’être considéré comme un opposant.
Au Caire ce 26 mars, de petits groupes d’électeurs étaient présents devant les bureaux de vote avant même leur ouverture. Dans le quartier historique de Gamaliya, Hassan affiche son soutien au président sortant. « Sissi est fils de l’institution militaire et l’Egypte ne peut pas être gouvernée par quelqu’un qui ne connaît rien, par un naïf, déclare-t-il. Lui, il comprend, il connaît son peuple. »
Difficile en ce premier jour de scrutin de rencontrer l’autre candidat, Moussa Mostafa Moussa. Celui-ci s’est déclaré juste avant la date limite de dépôt des candidatures. Jusque-là, il affichait son soutien à Abdel Fattah al-Sissi. Moussa Mostafa Moussa dirige El Ghad, parti politique libéral. Il veut un « capitalisme national » pour son pays, avec l’idée de transformer des millions d’Egyptiens en petits porteurs d’actions.
« Nous avons un programme qui va apporter beaucoup aux Egyptiens » explique Moussa Mostafa Moussa au micro de RFI. Il affirme se présenter « pour empêcher les Frères musulmans et les autres de jouer avec les élections et avec ce pays ». Cette deuxième candidature permet une « élection démocratique normale », assure Moussa Mostafa Moussa qui se demande « où sont les autres ? ».
cilweb et rfi