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Chronique sur le parrainage, Le président Macky Sall est-il auteur d’un parjure ou d’une dictature?

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Chronique sur le parrainage, Le président Macky Sall est-il auteur d’un parjure,d’une forfaiture ou d’une dictature, par Ibrahima Ndiaye, administrateur de votre site cilweb.com
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Chronique sur le parrainage, Le président Macky Sall est-il auteur d’un parjure ou d’une dictature

Le Sénégal est un pays régit par une loi fondamentale en occurrence la constitution. Laquelle loi organise le fonctionnement des institutions qui sont les piliers de son Etat, de sa Nation, de sa République et de sa démocratie. Des textes qui sont au-dessus de toutes personnes physiques, morales ou même des personnes-institutions telles que président de la République, Ministre, Député ou juge.
En effet, l’objectif visé dans le système proposé et adopté ; c’est de rendre possible le vivre ensemble sur la base de textes consensuels. Chaque citoyen accepte de céder une partielle de sa liberté au profit d’une loi fondamentale qui organise le vivre ensemble. Cette loi devant être préservée par une autorité qui n’a qu’une mission, celle de veiller à son application.
Au Sénégal on a choisi d’éclater cette autorité en trois pouvoirs, dans le souci de préserver cette loi fondamentale de tout abus. Le pouvoir exécutif, chargé de faire exécuter la loi, le législatif qui légifère et le pouvoir judiciaire dont la mission principale est de dire la loi.
En son article 5, la constitution demande à ce que ces trois pouvoirs soient séparés et équilibrés. Mais, au Sénégal, la séparation et l’équilibre de ces pouvoirs posent problème. En effet, l’exécutif dicte sa loi au législatif à travers une majorité mécanique en plaçant ces hommes à l’assemblée nationale à partir d’une liste nationale et ceux-ci sont à l’écoute de celui qui les a choisis, en occurrence le chef de l’exécutif.
C’est quasiment le même schéma pour le pouvoir judiciaire mais ici il ne s’agit point de choisir directement des hommes. Le système permet à l’exécutif de contrôler le haut conseil de la magistrature, l’organe suprême de la magistrature. Le président de l’exécutif est en même temps le président de l’organe suprême du pouvoir judiciaire et son ministre de la justice est son second.
Ainsi, la constitution est bafouée à travers son article 5 alinéa 1 qui dit « L’organisation et le fonctionnement de l’État reposent sur la séparation et l’équilibre des Pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire ». Et pourtant, devant la Nation, tout président élu jure de respecter et de faire respecter scrupuleusement la constitution.

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