Pourquoi célébrer la fête du travail :
La journée internationale des travailleurs est une journée de lutte des ouvriers dans les pays industriels pour la réduction de l’heure du travail et de l’amélioration des conditions de travail. En effet, ces ouvriers (dont des enfants) travaillaient entre 10 heures et 14 heures de temps.
Cela veut dire que durant les 24 heures de la journée, le temps de travail était supérieur à celui du repos et des loisirs. C’est ainsi que le slogan 8 heures de travail, 8 heures de loisirs, 8 heures de repos » est lancé par Robert Owen en 1817.
Le mouvement ouvrier a pu obtenir satisfaction, suite à de hautes luttes, ponctuées de plusieurs sacrifices, entre les deux guerres dans bon nombres de pays européens industrialisés.
Aujourd’hui,les travailleurs sont les fonctionnaires de l’Etat et les agents du secteur privé formel. Vivant pour la plupart du temps dans de difficiles conditions de travail, ils ont eu à perpétuer cette tradition de combat pour l’amélioration des conditions de travail.
Qui a initié la fête du travail ?
La journée internationale du travail ou fête du travail est instaurée par un mouvement dénommé II e Internationale ou Association internationale des travailleurs. Elle fut fondée en juillet 1889 et disparue en 1916.
Pourquoi la date du premier mai ?
C’est lors du rassemblement du 1er Mai 1886, à l’usine McCornick de Chicago, que tout a démarré.
Une plateforme de grève dont la revendication des « 8 heures de travail, 8 heures de loisirs, 8 heures de repos » mobilise prés de 340 mille travailleurs. Une mobilisation qui s’est tenue normalement dans les prises de paroles ; mais c’est au moment où le dernier orateur avait fini de prendre la parole et que la foule se dispersait, environ 200 policiers firent irruption pour charger les ouvriers. Bilan: Un mort et plusieurs blessés. (…).
Comment le 1er Mai 2019 est célébré à Thiès ?
Comme à l’accoutumée, les travailleurs se sont retrouvés au niveau de leurs syndicats respectifs, de leurs centrales syndicales, et de la coalition des confédérations syndicales des travailleuses et travailleurs du Sénégal pour présenter au gouverneur de Thiès leurs cahiers de doléances.
A Thiès, quasiment tous les secteurs voient leurs travailleurs vivre le calvaire ; les chemins fer, la NSTS, la santé avec les ASC du district et le bras de fer à l’hôpital régional entre syndicalistes et direction, mais surtout le secteur de la presse dont la plupart des travailleurs sont à la merci de leur employeur.
Ces derniers, journalistes, caméramen, animateurs, agents commerciaux, entre autres vivent difficilement de leurs métiers.
Et pourtant,ils rendent public le combat de toutes les franges de la population, à travers les radios, quotidiens, télés, et presse en ligne.
Pendant ce temps, la majeure partie des patrons de presse utilisent leur proximité avec les autorités de l’Etat pour maintenir leurs travailleurs dans la précarité en violant sans coup férir la législation du travail.
