Eh bien ce que je craignais pour l’équipe du Sénégal dans la seconde finale de la Can de son histoire est arrivé. En match de poule, l’Algérie a montré qu’elle était une machine bien huilée qui joue un football clair et limpide.
Bref, une équipe qui sait faire du jeu. Mais, dans cette finale du Caire qui l’a opposée à nouveau au Sénégal dans cette Can, le staff technique algérien a choisi, pour déjouer l’équipe du Sénégal, de lui laisser l’initiative du jeu, boucler les espaces, faire des fautes loin de ses buts. Sachant que l’équipe du Sénégal tire mal les balles arrêtées et ne dispose pas d’un fonds de jeu capable de les inquiéter,outre mesure.
Le dire n’enlève en rien l’engagement et le bon parcours de l’équipe dans cette Can face à des adversaires d’un niveau moyen dans le Gotha du football africain ; à savoir la Tanzanie, le Kénya, l’Ouganda, le Bénin et la Tunisie tandis que l’Algérie, qui a partagé la même poule avec le Sénégal, a éliminé la Guinée, la Côte d’ivoire et le Nigéria, des équipes plus fortes.
Aujourd’hui force est de reconnaître qu’après tant d’années vécues avec l’équipe du Sénégal dont le potentiel en joueurs de talents est avéré ; il est temps que le coach du Sénégal et sa direction technique partent. Car, Aliou a montré ses limites au sortir d’une coupe du monde et d’une Can perdues, alors que le Sénégal dispose de joueurs avérés. Et, le moins que l’on puisse dire, les Algériens ont mérité de gagner cette Can 2019.
René Ndao