Les membres de ligue des imams et prédicateurs du Sénégal (LIPS) veulent que les relations entre l’Etat et le religieux soient formalisées. Ils ont officiellement posé le débat, ce samedi 1ier mai 2021, à l’institut islamique de Dakar où ils ont tenu un panel pour réfléchir sur la question et sa faisabilité.
Un ministère en charge des affaires religieuses qui va désormais s’occuper du culte mais également un conseil supérieur qui réunirait l’ensemble des entités religieuses musulmanes ou à défaut un conseil supérieur des imams comme en Côte-D’ivoire, sont les propositions soulevées ça et là.
Un panel qui a vu la participation de différents panélistes et débatteurs venus des associations islamiques, confréries, des imams, des représentants des daaras, des juristes, des sociologues entre autres personnalités musulmanes.
Pour ce faire, l’unité des associations islamiques, des confréries et des associations d’imams est le premier défi à relever selon plusieurs intervenants dont le président de la ligue imam Ahmed Dame Ndiaye, Imam Guéladio Ka du mouvement Falah, les représentants des familles religieuses , le sociologue Lamine Ndiaye, le juriste Me Massokhna Kane, le professeur Seydou Diouf, entre autres intervenants.
Selon les responsables de ligue des imams et prédicateurs du Sénégal, ce Ndogou-débat n’est que le premier jalon du processus pour la formalisation des relations entre religieux et Etat même si les représentants officiels de ce dernier ont brillé par leur absence.
Formalisation de la relation entre l’Etat et le religieux, La LIPS pose le débat et enclenche le processus.
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