Fin des illusions.
La sélection nationale du Sénégal était sans âme face à l’inventeur du football.
Une équipe anglaise maîtrisant tous les compartiments du jeu, les coéquipiers de Cane, après avoir douté pendant une trentaine de minutes de la première mi-temps finissent par trouver les failles contenues dans un dispositif tactique assurément, tatillon.
En cela que l’étirement de la ligne défensive, fébrile dans sa totalité, perméable pour un faux ailier anglais qui a pu exploiter un flanc droit sénégalais sans sentinelle.
Encore une fois les choix approximatifs, la peur d’attaquer d’un entraîneur sans ambition offensive permettrons aux britanniques de rappeler au monde entier qu’ils sont les inventeurs du football mais qu’ils restent des conquérants, que jamais ne pourra égaler une sélection à l’amateurisme avéré.
La désolation des connaisseurs sera de voir sacrifier des talents capables de rivaliser avec les meilleurs du monde.
Ainsi s’achève pour le Sénégal, une coupe du monde qui, au-delà de ses enjeux reste un jeu. Un jeu qui suscite des passions mais aussi crée un terrain propice à toutes sortes d’opportunismes.
Des opportunités politiciens pour des totos dont les facultés cognitives s’estompent des leurs accessions à quelque fonction privilégiée.
Le Sénégal aura quand même le mérite de participer à une grande fête sportive; il aura, ainsi, l’occasion d’apprendre que le monde moderne sanctionne, non seulement les insuffisances camouflées mais il punit avec une déconcertante rigueur les approximations et autres tours de Passe-passe.
Avec 5 buts marqués contre 7 encaissés, la moyenne d’une sélection moyenne est universellement appliquée à tout un peuple, en particulier à ses dirigeants qui avaient mieux à faire ailleurs que dans les vestiaires et sur la main courante. Tant pis. Tant mieux.
Tant pis pour ces médiocres en mal d’inspirations politiques ; tant mieux pour les leçons d’humanisme, de morale, de civisme, de foi données à l’humanité, les bons et les méchants confondus, par les Qataris.
Merci à l’émirat du Qatar d’avoir le temps d’une compétition de faire comprendre que le deuil combat qui vaille est celui-là qui réconcilie l’homme à son Créateur.
L’émirat du Qatar l’a réussi.
Le Qatar a réussi à décrocher la coupe du monde de la Word Cup.
Cheikh Mohamed Ndiaye.
Lundi 05 décembre 2022
Fin des illusions, La sélection nationale du Sénégal était sans âme face à l’inventeur du football.
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