C’est vers les environs de 16 heures 40 minutes qu’une élève, vêtue d’une tenue scolaire d’éducation physique, son sac d’écolier à dos, s’est effondrée devant les bureaux du service de l’état civil dans l’enceinte même de l’hôtel de ville.
Venue récupérée son acte d’état civil qu’elle avait déposé plusieurs jours auparavant, l’élève n’a pu supporter les difficiles conditions qu’elle a trouvé devant les bureaux de l’état civil de la ville de Thiès, avec une bousculade monstre et une très longue attente avec une chaleur accablante.
Quelques personnes, elles aussi venues chercher leurs actes d’état civil, se sont affairées autour d’elle, l’aidant à se coucher avant d’appeler les sapeurs-pompiers, puisqu’il n’y avait pas d’équipe de secours à l’hôtel de ville de Thiès.
Heureusement que les sapeurs-pompiers, basés à quelque mètres seulement de l’hôtel de ville, se sont transportés sur les lieux, avant de lui apporter les premiers secours pour ensuite l’évacuer.
En effet, les populations, avec les grèves répétées des agents municipaux, vivent un véritable calvaire pour se faire établir un acte d’état civil ; et c’est toujours des bousculades énormes qui sont notées à l’état civil de Thiès à la fin des mots d’ordre de grève.
Parmi les conséquences de cette grève, sans service minimum, et en l’absence de mesures d’accompagnement de la part des autorités municipales, beaucoup de Thièssois ont subi plusieurs préjudices.
Certains ont vu leurs dossiers rejetés alors que d’autres ont, soit perdu un marché à millions faute de pouvoir compléter leurs dossiers, soit raté leur vol à cause de l’indisponibilité de leurs actes d’état civil, sans compter ceux qui sont obligés de perdre plusieurs heures voir des journées de travail juste pour récupérer un acte d’état civil.
Des populations laissées à elles-mêmes par la faute des autorités Etatiques qui font la sourde oreille, pendant presque 9 mois, à des grévistes obnubilés par la satisfaction de leurs revendications, et face à des autorités municipales qui semblent être à court d’idées devant la souffrance de leurs mandants.
