Sénégal : Un Gouffre Financier Révélé – Quand l’Ombre Cache la Lumière de la Transparence
Entre Opacité, Détournements et Endettement : Une Urgence de Réforme
Le dernier rapport de la Cour des Comptes (2019-2024) dévoile une gestion préoccupante des finances publiques du Sénégal. Derrière des chiffres officiels rassurants se cache une réalité bien plus sombre : manipulations comptables, exonérations fiscales incontrôlées, comptes opaques, dettes dissimulées et dépenses extravagantes.
Le Prophète Muhammad (PSL) nous enseigne :
> « Celui qui est responsable des affaires des musulmans et ne s’en occupe pas avec sincérité ne sentira même pas l’odeur du Paradis. » (Rapporté par Al-Bukhari et Muslim)
L’opacité dans la gestion publique est un poison qui ronge la confiance des citoyens et met en péril l’avenir de la nation. Les milliards de FCFA qui circulent hors du cadre budgétaire soulèvent une question fondamentale : qui contrôle vraiment les finances du pays ?
1. Un Déficit Budgétaire Maquillé : Une Vérité Détournée
Le rapport révèle que des recettes fiscales ont été artificiellement rattachées à des exercices précédents pour réduire artificiellement le déficit budgétaire. En 2022 et 2023, ces manipulations ont respectivement réduit le déficit officiel de 0,46 % et 0,27 % du PIB.
Serigne Babacar Sy avertissait :
> « Celui qui cache la vérité nuit à l’humanité tout entière, car il prive la lumière de se diffuser. »
Dans la gouvernance, la vérité ne se négocie pas. L’histoire montre que toutes les nations ayant fondé leur économie sur le mensonge ont fini par s’effondrer.
Le Prophète (PSL) a dit :
> « Quand l’autorité est donnée à ceux qui ne la méritent pas, attendez-vous à la catastrophe. » (Rapporté par Al-Bukhari, 59)
Le camouflage du déficit budgétaire ne peut être qu’un prélude à une crise économique plus profonde.
2. Des Milliards Évaporés : Où Sont Passées les Richesses du Peuple ?
Le rapport met en lumière 261,7 milliards de FCFA de créances douanières non comptabilisées, faussant les statistiques officielles. Plus troublant encore, 2 562,17 milliards de FCFA ont été transférés à des structures opaques échappant à tout contrôle comptable.
Allah (SWT) dit dans le Coran :
> « Ne dévorez pas injustement les biens les uns des autres et ne les présentez pas aux juges pour en dévorer une partie indûment, alors que vous savez. » (Coran, 2:188)
Cheikh Ahmadou Bamba avertissait :
> « Le monde est un dépôt, et malheur à celui qui le gaspille au détriment des autres. »
L’administration doit rendre des comptes. Un État sans transparence est une machine à fabriquer la pauvreté et l’injustice.
3. Une Dette Cachée Sous le Tapis : Le Mensonge Économique Exposé
Le rapport révèle que la dette publique est sous-évaluée. En 2023, près de 697 milliards de FCFA de dettes contractées ne figurent pas dans les documents officiels.
Ibn Khaldoun, grand philosophe musulman, écrivait :
> « L’injustice financière détruit les civilisations, car elle érode la confiance et la prospérité. » (Muqaddima, XIVe siècle)
En cachant la dette réelle, le pays court vers une crise économique dont les générations futures paieront le prix.
4. Comptes Spéciaux et Dépenses Injustifiées : Une Économie de l’Ombre
Deux comptes spéciaux attirent particulièrement l’attention :
_ « CAP/Gouvernement » : Plus de 1 343 milliards de FCFA ont été dépensés entre 2019 et 2023 sans justification claire.
_ « Programme de Défense des Intérêts économiques et sécuritaires du Sénégal » (PDIES) : 303 milliards de FCFA envolés, gérés sans contrôle direct.
Quelques exemples de dépenses révélées :
6,48 milliards FCFA pour le loyer de la Maison des Nations Unies à Diamniadio.
4 milliards FCFA injectés dans Air Sénégal, sans suivi.
305 milliards FCFA utilisés pour rembourser une dette hors du circuit budgétaire.
Nelson Mandela disait :
> « Un leadership honnête ne se mesure pas aux promesses faites, mais aux actions entreprises pour le bien du peuple. »
Le Sénégal ne peut se permettre d’être un laboratoire d’expérimentations budgétaires sans contrôle.
5. Dépenses Sans Contrôle et Gouvernance Économique Instable
_ 21 007 milliards de FCFA dépensés entre 2019 et 2023.
_Une augmentation de 74,97 % de la masse salariale.
_407 milliards FCFA prélevés illégalement en fin d’année 2023 pour masquer les déficits.
Serigne Touba Cheikh Ahmadou Bamba disait :
> « La richesse bien administrée est une bénédiction, mais mal gérée, elle devient une malédiction. »
Le gaspillage des ressources nationales nuit aux citoyens et condamne le développement du pays.
6. Une Lueur d’Espoir : Appel à la Responsabilité et à la Justice Sociale
Malgré ces dérives, une réforme est possible. Les mesures essentielles incluent :
+Un audit indépendant des finances publiques.
+Un renforcement du contrôle budgétaire et parlementaire.
+Des sanctions strictes pour les fautes graves.
+Une mobilisation citoyenne pour exiger la transparence.
Le Prophète (PSL) disait :
> « Les peuples prospèrent tant qu’ils établissent la justice parmi eux. » (Rapporté par Al-Bayhaqi)
Sans justice économique, toute croissance est une illusion.
Conclusion : Une Alerte pour Sauver l’Économie du Sénégal
Le rapport de la Cour des Comptes est un signal d’alarme qui ne peut être ignoré. La gestion opaque des finances publiques compromet l’avenir du pays et menace les générations futures.
Serigne Babacar Sy disait :
> « L’homme intègre ne craint pas la vérité, car elle est le miroir de sa conscience. »
Aujourd’hui, l’heure n’est plus aux discours mais aux actions concrètes.
Le peuple sénégalais a droit à la vérité, à la justice et à la transparence !
> « Et ne cachez pas la vérité alors que vous savez ! » (Coran, 2:42)
Le temps est venu de rétablir la lumière sur les finances publiques.
Imam chroniqueur
