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Chronique de Babs : Regret !

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Chronique de Babs : Regret !

La mission du chef de l’Etat n’est pas de quémander la transparence mais d’agir pour se l’imposer tout comme à tout collaborateur.

Hélas, depuis 8 ans qu’il est à tête du pays, il prêche dans le désert. Surtout à chaque fois qu’il s’est agi des questions liées à la bonne gouvernance sobre et vertueuse, vendue au peuple sénégalais qui l’a élu en 2012.

Une orientation battue en brèche, aujourd’hui, par toute la mal gouvernance décelée par les corps de contrôle de l’Etat dans la gestion, pardon le pillage des richesses du pays. Le pétrole, le foncier, l’attribution des marchés publics, la surfacturation et la dernière actualité concernant la faune avec le transfert des Oryx…

Une bévue qui a mis au-devant de la scène, le ministre de l’Environnement, Abdou Karim Sall, et au dernière nouvelle, le ministre de l’intérieur, Aly Ngouye Ndiaye est aussi cité dans cette affaire.

Alors comme dit un proverbe Woloff « Bouki bou yabé Poncol sa dokhine wala ». Au vu des comportements délictuels décriés, en toute bonne foi par tous les sénégalais non partisans, sous le magistère du président Macky Sall et non élucidés,font froid au dos du peuple sénégalais

Ceci, à tel point qu’aujourd’hui, le regret est la chose la mieux partagée dans les masses populaires du Sénégal. Et le pays ressemble à une barque en pleine tempête dont le capitaine a perdu le nord et ses lieutenants confisquent le peu de gilets de sauvetage à bord puis se précipitent à trouer l’embarcation. Voilà, l’image que nous renvoie, malheureusement, la conduite des affaires du pays.

Cette crise d’autorité qui a fini de s’emparer de l’Etat et ses démembrements, certes nous interpellent tous en tant que sénégalais, mais au premier chef, le président de la République qui a fait le serment de veiller sur la marche du pays dans l’équité, la transparence et le respect des lois.

Pour avoir choisi d’éliminer, après sa réélection, le poste de Premier ministre pour un contrôle direct sur le travail et le comportement de ses ministres, fait que sa responsabilité est pleine et entière sur toutes les dérives évoquées ou constatées chez des membres de son gouvernement.

Face à ce que l’on peut considérer comme une pagaille dans le gouvernement ou une remise en cause de son autorité garantie par la constitution, les sénégalais n’ont jamais senti leur président de la République ; sauf lorsqu’il s’est agi de réduire l’opposition et ses leaders à la plus simple expression aux fins de s’assurer un second mandat.

Or, le contrat qui a lié le candidat Macky Sall au peuple en 2012, était clair : redonner aux institutions de la république leur vitalité et leur efficience dans la gouvernance du pays. Car, les sénégalais savent qu’un pays ne se construit pas sur un coup de baguette magique.

Huit ans, après, quel bilan peut brandir le président Macky Sall, en termes de réformes institutionnelles innovantes, impartiales pour ne pas dire partisanes ?

Pour n’avoir jamais pu sortir de son cocon de chef de parti pour s’élever au-dessus de la mêlée en tant que président de la République de tous les sénégalais, la gestion du pays en souffre grandement.

Et c’est en moment qu’il nous lance la déclaration de patrimoine pour ses ministres dont, certains seraient, dans d’autres cieux démocratiques, déjà limogés. Au fait, qu’est-ce qui a pu désorienter le candidat Macky Sall devenu président de la République en 2012 sur ses choix au point d’avoir peur de la VAR ?

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