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L’homosexualité, Un frein à la survie de l’espèce humaine

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L’homosexualité n’est pas seulement un problème moral, elle détruit la famille et freine la survie de l’espèce humaine. C’est un choix de société qui ne repose sur aucune logique raisonnable. Accepter l’homosexualité au nom du droit à l’orientation sexuelle et refuser l’inceste au nom des bonnes mœurs relève de l’illogisme. Pis, même dans les pays acceptant ces unions, les études montrent un certain désaccord social sur le bien-fondé de cette pratique. Tous les homosexuels n’y vivent pas forcément bien leur homosexualité, et leurs proches ne l’acceptent pas forcément.

Après l’avoir considérée comme une maladie, l’Occident l’a érigée en choix libre de vie sexuelle, un comportement normal, voire une orientation sexuelle qu’il faut reconnaître et respecter et une vision à imposer au monde. Ce qui constitue une attitude ethnocentriste, sauvage, violente et contradictoire avec la civilisation de l’universel (le relativisme culturel, l’acceptation de l’autre et l’unité dans la diversité). On n’a pas besoin que tout le monde soit occidental pour faire un monde. Si l’Occident se donne le droit d’être homosexuel au nom de ses valeurs, pourquoi veut-il refuser à d’autres sociétés le droit de choisir d’être hétérosexuel pour être en phase avec leur propre identité ?

Sans doute, nos pouvoirs publics semblent être en phase avec l’Occident pour dérouler l’agenda de l’installation de l’homosexualité au Sénégal. Ainsi, ont-ils signé des conventions dans ce sens ?

Et le concept de genre qu’ils essaient d’introduire progressivement dans le langage administratif et dans tous les domaines, sous prétexte de l’égalité entre hommes et femmes, n’est qu’une manière de préparer une société favorable à l’homosexualité.

Aussi n’avons-nous pas été surpris du rejet de la proposition de loi du 05 Janvier 2022 pour le durcissement de la répression contre l’homosexualité. Mais ce n’est pas seulement par le truchement des lois que les lobbys homosexuels essaient de dérouler leur agenda. Ils travaillent par le biais d’acteurs culturels à la promotion de contenus visant à promouvoir le nouvel ordre sexuel qu’ils veulent imposer au monde dans le domaine éducatif, sportif, artistique (musique, arts plastiques, théâtre, danse, cinéma). Le secteur de l’éducation est surtout visé pour former une nouvelle génération favorable à cette nouvelle vision de la sexualité (féminiser les garçons et masculiniser les filles). Rappelons que le genre veut simplement dire que le sexe biologique (masculin ou féminin) ne doit pas conditionner le statut social d’une personne dans la société, encore moins son orientation sexuelle légale.

Dès lors, répondre à ces questions est impératif pour une lutte efficace contre l’homosexualité :

Est-ce que la criminalisation suffirait pour arrêter le fléau et l’agenda du genre au Sénégal ? Quel est l’état d’avancement de l’agenda du genre dans notre société et particulièrement chez la jeune génération ?

La sanction proposée dans le projet de loi[1] est-elle graduée à l’intensité de la gravité de l’acte homosexuel ? Quelles sont les mesures d’accompagnement pour amener les homosexuels à corriger leur orientation sexuelle ?

Peut-on combattre le fléau de l’homosexualité et l’agenda du genre, tout en dépendant de l’Occident et en formant nos enfants selon le modèle culturel occidental ?

Si l’homosexualité s’explique par des causes environnementales, quel est le rôle des parents pour protéger leurs enfants contre ce fléau ?

Quels leviers actionner pour éviter que les garçons ne se féminisent et que les filles ne se masculinisent ?

Quelles stratégies pour éviter la rivalité entre garçons et filles ?

Quel travail pour arrêter l’émergence d’une nouvelle génération de tapettes[2] et de tigresses[3] ?

Quel travail pour inculquer à nos femmes des valeurs de féminité (féminiser les filles) et pour éviter qu’elles ne prennent les garçons pour des rivaux ?

Quel est le rôle des religieux pour proposer un système éducatif alternatif par rapport au système scolaire occidental et à la porosité de notre environnement culturel ?

Quel discours sur l’homosexualité pour éviter l’effet de banalisation et/ou d’entraînement au niveau du public immature ?

Force est de reconnaître que le refus de la loi pour la criminalisation de l’homosexualité par les députés de la majorité a été déterminant lors des élections municipales de Janvier 2022 et des législatives du 31 Juillet de la même année. L’enjeu actuel de la lutte contre l’homosexualité ne se trouve-t-il pas au niveau de la sensibilisation des populations à imposer leur volonté aux élus par le biais des urnes ?

Si les députés actuels ne veulent pas criminaliser l’homosexualité, le combat n’est-il pas de préparer le peuple à les démettre et à mettre d’autres qui feront le travail ? En attendant l’élection présidentielle.

[1] Peine de cinq à 10 ans de prison ferme et d’une amende de 1 à 5 millions de francs.

[2] Personne efféminée, sans courage, aux goûts de fille, etc.

[3] Filles qui jouent des rôles de garçons.

Texte extrait du livre « Sénégal : le système dans tous ses états du Dr Cheikh Tidiane MBAYE

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